Je met un PG moins de 16ans car les personnages emploient souvent un vocabulaire assez j'm'enfoutiste et vulgaire.Je ne peux pas faire de vrai résumé au risque de gâcher toute l'intrigue.
Mais, faisons simple. C'est l'histoire de deux jeunes gens parfaits superficiellement, mais, comme tous les gens parfaits superficiellement, ils vivent la Débauche la plus totale, dans tous les sens de ce terme, mais s'en contentent,s 'en sortent très bien, et en sont heureux. Jusqu'au jour où ils vont connaitre la vraie désillusion, telle l'Emma Bovary de Flaubert, et que leur vie va tourner au cauchemard.. si ce n'est pire.
Je ne peux pas en dire plus, lisez ces quatres premiers chapitres, et vous aurez vite compris le ton de l'histoire.
Il est possible que vous ayez du mal, avec les deux premiers points de vue, mais ça se comprend super vite, ça alterne tout simplement.
J'espère que ça vous plaira un minimum. A la base, ce n'était pas du tout censé être une fic, mais plutôt un gros délire. Bref, ENJOY !
Prologue.
Key, intrigué, s'engagea dans le couloir menant à la salle de bain. En plus du bruit causé par l'eau qui coulait, des gémissements se faisaient entendre. Ceux-ci, ils les auraient reconnus entre 100, c'était ceux de Jong Hyun. Il les avait entendu, senti si souvent. Ceux-là, ils ne les connaissait pas.
Pris de panique, il se mis à courir, que se passait-il ?
Il entra alors dans la salle de bain et une vision d'horreur s'offra à lui.
Dans la douche, de longs cheveux chatains clairs glissait sur un dos inconnu. Jong Hyun étant dessous. Son petit ami lui faisait adultère, AVEC UNE FEMME !
Ceux-ci s'immobilisèrent quand Key poussa un cri, ils ne l'avaient pas entendu rentrer. La bouche de la jeune fille quitta celle de sa nouvelle victime et se précipita derrière le dos, trempé, chaud, de ce dernier.
Chapitre 1 :Key to Pleasure.Kim Ki Bum de son vrai nom, on l'appelait Key. Cette divité incarnée vivait à Séoul, capitale de la Corée du Sud. Il avait pourtant grandit à Los Angeles, d'où son attirance pour les paillettes du showbiz. Le showbizz, oui, mais de l'autres côté. Etre l'idol ne l'interessait pas, il aurait dû travailler. Il se contentait de draguer tout ce qui possède un carte GOLD, conduit une voiture de luxe, fréquente les boites VIP. A peine était-il arrivé que tout le monde le connaissait, le craignait, le voulait.
C'est de bouche-à-oreille, que j'en ai entendu parler. Beau, riche, désiré, dragueur, innaccessible. Il me le fallait.
Toutes les putes de Seoul lui sont passées dessus, moi aussi. Maintenant, les filles, il s'en fout. Il nous trouve trop immatures, trop niaises, trop banales, sans interêt, FACILES. Il a voulu tenter l'expérience à 17ans, changer de bord comme on euphémisme, enfin, baiser des mecs quoi. Il pensait que ça serait plus..difficile, plus amusant, excitant. En effet, Key aime le JEU. Soyons clairs, nous ne parlons pas des jeux d'argent ici, mais du jeu qu'est la vie qu'il mène. Son addiction à l'action, à l'adrénaline le pousse à se mutiler petit à petit. Il n'a que très peu d'activités, elles se résumment en quatre mots. Il a beaucoup de fréquentations, d'"amis", de "chéries", de "frères", il ne les connait pas tous lui même. Alcool, drogue, sexe, alcool, argent, sexe, drogue, sexe, argent, et l'alcool.
Un soir, deux soirs, trois soirs, une vingtaines de soirs, quatre ans. La vie d’étudiant ne l’interessait pas, à quoi bon? Travailler dur pour avoir un emploi prestigieux plus tard? Key vous aurait répondu «WTF?» . Il est déjà plus riche que vous, que moi, que votre médecin ou votre avocat. Et il n’a que 20 ans.
Key, c’est une voiture de luxe, un bijou Bvlgari, un sac Prada. Tu l’as, tu le montres, tout le monde t’envie. Encore faut-il l’avoir.
Key, c’est un Dieu imbus de lui-même. Il te baise, tu ne le baise pas. Ne fais pas de confusion, il te le rappelera. Tu l’aimes, il ne t’aime pas. Tu l’entretiens, il ne t’entretiens pas. Tu tournes autour de lui, je tourne autour de lui, le monde tourne autour de lui. Il veut tout, a tout, peut tout. Key, c’est un Dieu imbus de lui-même.
Key, il sort, boit, se drogue. Il fume aussi. Il drague aussi. Il blesse aussi. Key, c’est la Débauche.
Key, il est différent de vous, presque différent de moi. Il est au dessus du tout, il nous trouve tous cons. Key, s’il pouvait être Kira, il le serait sans remords. Key, c’est Lucifer, en pire.
Key je l’ai eu. Je l’ai encore en un sens. Key il m’a baisée, tout comme je l’ai fait. Key m’a entretenue, enfin, m’a rendue ce que je lui donnais. Key a tourné autour de moi, j’étais en orbite autour de lui. Key est Dieu, je le suis aussi. Mais Key ne m’a pas aimée, moi si, quelle conne....
C’est simple, j’étais son plaisir, il était le mien.
Chapitre 2 : Key to a Wish Je me promenais dans les rues de Séoul ce lundi là. Les gens normaux venaient de finir leur repas de midi, et moi j'étais dehors. Ca n'arrive pas souvent.
C'est fou à quel point cette ville est différente, la journée. Des voitures, des gens, du bruit. Un bruit que je deteste, en plus.
Je m'arrête devant une affiche montrant un beau jeune homme, souriant, puant la niaiserie à souhait. Les jeunes filles qui l'observaient se mirent à glousser et à crier quand elles me virent. Allez crever. Je ne fait ça que pour le fric.
Mon téléphone sonne, mon père. Que me veut-il encore ? Les cours particuliers ? Il manquerait plus que ça.
Je décroche..Ah, non... c'est autre chose.
"Ki Bum, tu as vu les affiches ?"
Encore pire... Il aurait dû me parler de ces cours à deux balles.
"Ouais papa, j'ai vu les affiches. Elles sont horribles à en crever. Je ressemble à un personnage de conte de fées là. J'ai l'air de quoi quand je marche dans la rue maintenant ?
- Arrêtes, elles sont très bien, vraiment bien. Tu respire la bonne humeur dessus, c'est rare.
-Biiiip"
J'ai raccroché. Qu'est ce que je m'en fout de respirer la bonne humeur sur du papier glacier ?
On m'aborde.
"Excusez-moi ?!
-Non, je ne donne ni mon numéro, ni mon adresse mail. Je ne couche pas avec des filles qui n'ont pas de carte GOLD. Autres chose ?"
Je me retourne et voit qu'il s'agit d'une gosse de 4ans qui veut que je lui ramasse sa poupée..
Merde Key, t'abuses quoi...
Elle me regarde avec de grands yeux, perplexe. Je me baisse et lui rend son jouet quand je LA voit.
Ses cheveux flottants dans les airs, son allure de star du cinéma hollywoodien, ses jambes à n'en plus finir...
Reprend-toi.
Elle me fixe, de son regard de braise. Elle me veut, c'est sûr.
A moins que...
Je dois rentrer, tout de suite. Vraiment.
Et c'est ce que je fais. Je prend le premier taxi, qu'il me soit destiné ou pas, quand je prononce le nom de mon père tout change.
Arrivé dans ce quartier bourgeois plein d'égocentriques snobes, qui n'ont même pas de raison de se sentir supérieur, je reprend mes esprits. Je balance une liasse de billet au chauffeur qui me remercie chaleureusement. Le pauvre.
Une nuit, deux nuits, trois nuits.. Je la cherche. Elle n'est nulle part.
Tant pis, j'en sauterais d'autres.
Je suis dans une boîte VIP, ouais ces trucs débiles ou plein de fils et filles à papa viennent faire semblant de danser.
Assis au bar, seul, j'attire les regards. C'est rare que je sois seul, il y a toujours une petite conne avec moi, d'habitude. Alors là, forcemment, les gens ne savent plus quoi penser.
J'entends un pauvre type dire à son pauvre type d'ami que j'ai dû me faire larguer. J'ai bien envie de lui rire à la gueule. Mais on m'en empêche. Une petite tappe sur l'épaule. Si ce n'est pas un de mes amis intimes, cette personne va vraiment le regretter. On ne me touche pas tant que je n'ai pas touché.
A peine ai-je eu le temps de me retourner qu'elle me tend un verre, de la vodka, un sourire resplendissant aux lèvres.
Ses cheveux, de près sont encore plus beaux. Lui arrivant aux épaules, d'un chatain clair éblouissant, ils se confondent avec la couleur de ses yeux.
Ses yeux.. je n'en ai jamais vu de pareils. D'une profondeur à vous couper le souffle, d'une chaleur à vous faire hurler de désir, de plaisir.
Ses lèvres, à la fois si fines et si pulpeuses m'appellent à chaque mot.
Une heure passe, puis deux, puis trois, et on est toujours assis là, à se raconter notre vie de merde, qu'on veut faire paraitre magnifique.
Les gens nous regardent et se disent que nous sommes faits pour être ensemble. Forcemment, nous avons tout. Le physique, l'argent, l'intelligence, la malice.
Deux êtres parfaits sont fait pour se rencontrer, tout partager.
Je m'égare.
Elle se lève.
"Dis moi quel est ton souhait ?!'
Elle s'en va.
Un souhait... il me faut son nom, au moins.
"Jessica".
Chapitre 3 : Key to Hopes.Je voulais simplement m'amuser. Simplement jouer."Jessica !"
Je suis une femme accomplie, parfaite.
Un "Génie", comme on dit ici.
Dans les rues de Séoul, ce terme ne désigne pas un quelconque individu pourvu d'une quelconque intelligence remarquable.
Je suis intelligente, oui, mais pas quelconque.
Les Génies, ont les compte sur les doigts d'une main ici. En fait, il n'y en a que trois.
J'ai entendu dire qu'il y en avait deux à Busan, deux femmes. Généralement, les Génies sont issus de la gente féminine. A Séoul, on fait exception, il y a un homme.
"Jessicaaaaa !
- Quoi ?!
- Eeh chérie, me regarde pas avec ces yeux là. Ca fait un bout qu'on s'est pas vues.
- C'est pas faux. Mais qui te dit que j'ai envie de te voir là ?!"
Hyun Ah me regardait, un sourire narquois aux lèvres. Ce même sourire qu'elle a depuis que je la connais, ça fait quatre ans.
Elle porte toujours son diadème, signe ostentatoire. Elle veut que tout le monde sache qu'elle est Princesse. Ca en rajoute, voyez-vous ?! Une Princesse à la fois Génie. Elle est vraiment parfaite.
De ses yeux anormalement grands pour une coréenne, elle me fixe. Elle attend que je la complimente, je crois. Elle est comme ça Hyun Ah, elle aime qu'on l'aime.
"Oui, cette nouvelle couleur ta va bien. J'adore ta manucure, vraiment. Et ces vêtements te rendent encore plus sexy.
Elle glousse.
- Ouais, je sais. Ils ont été fait spécialement pour moi, ils ne peuvent que m'aller.
- En eff..
- J'ai entendu dire que tu t'étais choppé Key.
Ha Ha ! Les rumeurs vont vite ici. Les rumeurs.
- Tu t'informes mal, ma chère. Je lui ai encore rien fait... J'dois malheureusement te laisser, un entretien avec ce qui me sert de professeur m'attend. Bye."
Et je pars sans attendre de réponse, sans me retourner.
Je sais - bien que je ne puisse le voir - que ma silouhette s'éloignant est une des plus belles choses que vous puissiez voir. Mes cheveux ondulent, portés par un vent quasi inexistant. Ma peau, si belle, qui pourrait vous servir de miroir.
Après tout, je suis un Génie.
Belle, intelligente, maligne, mauvaise. Je n'ai pas de super pouvoir, mais je peux exaucer tous vos souhaits. Je peux tout, je vous l'ai dit.
Tout comme Key.
Nous sommes Dieux, à nous trois. Faits pour se rencontrer, s'aimer, se désirer. Faits pour régner, diriger. Faits pour être craints, enviés, désirés.
Nous sommes Dieux. Nous sommes Dieux.
Cette soirée me parût interminable. Pourtant, elle n'est plus.Je l'ai revu, dans une boîte gay. Ce que je faisais là-bas ne vous interesse pas.
Il se tappait un gars normal.. Un gars NORMAL.
Il paraissait pâle à côté de Ki Bum, si frais, si beau.
Lui, il rayonnait. On ne voyait que lui, que ses cheveux d'un blond cuivré, avec quelques fines bouclettes au dessus du front.
Il était beau. Il était pris.
Je peux tout, pourtant.Chapitre 4 : Key to a Game.Je ne me souviens pas avoir reçu une quelconque once d'amour paternel, et encore moins maternel. De plus, je suis fils unique. Les enfants, quand vous grandirez, que vous tomberez amoureux, que ce sera la bonne, mariage, gosses et toute la niaiserie que suit, rappelez vous de ne pas faire comme mes parents.
Au risque de vous retrouvez avec un fils comme moi.
Je suis né le 23 septembre 1991. Nous sommes en 2012, j'ai donc 20ans.
Un père milliardaire par héritage, à la base, et rajoutant quelques zéros au solde de son compte en banque à chaque fin de mois grâce à son boulot inutile. Egocentrique, snobe, moche, plein de vices, ayant assez pêché pour passer trois eternités à travailler pour Satan.
Que du bon, pour une éducation.
Vous ne pensez pas trouver pire ?! Vous ne connaissez pas ma mère.
Belle à en faire pâlir toutes les femmes qu'elle croise, grande à vous en faire perdre la tête; d'une fraîcheur hors du commun, milliardaire, égoiste, irrespectueuse, salope. Ma mère a baisé mon père, et je suis né. Ils ne se connaissaient même pas, mais à l'époque si tu mettais une fille enceinte, tu l'épousais, vieux. Heureusement que ça a changé.
Bref, j'ai grandit dans cet environnement hostil au bien-être, au bonheur, à l'amour.. ?!
A l'époque du collège, j'ai plusieurs fois surpris ma mère en train de se faire prendre dans notre grand salon familial, par des inconnus. Quelle culture.
Or, vous le savez tous, les parents servent toujours d'exemples à leur rejetons. Comme un con, j'ai cru que se bourrer la gueule trois fois par jour, se prendre de la cam à longueur de temps, vivre du sexe et de l'argent, c'était normal, que tout le monde le faisait.. J'ai suivi la cadence quoi.
Heureusement pour moi, je suis dôté d'un esprit supérieur, je n'ai donc jamais vraiment eu besoin d'aller à l'école. Ainsi, au lieu de m'envoyer au lycée, mon père m'a inscrit dans une agence de mannequin. Histoire de me pourir un peu plus.
J'ai déjà eu des amis.. ouais, enfin, j'avais cinq ans.
Dans la cour de la maternelle, j'avais une copine qui était un peu dans le même cas que moi. Mais elle a déménagé pour Busan bien avant que mes parents décident de retourner à Séoul.
J'ai entendu dire qu'elle faisait maintenant partie d'un groupe très fermé, qu'on appelle 'Génie'. A voir.
A L.A, il y a pas mal de débauche, derrière les paillettes d'Hollywood.
Je peux vous le dire pour avoir fréquenté nombre de fêtes V.I.P lors desquelles les drogues les plus fortes sont cachées au milieu des 'bonbons et appéritifs', lors desquelles on va au toilettes pour baiser - et dehors pour pisser, le genre de fête où tu te défonces, t'éclates, mets un billet de 100 dollars dans le soutif de la pute avec qui tu t'es amusé, et repars avec une liasse de billets de 200 dollars de la part du mec de la pute que tu as baisée.
American Dream.
..........
J'étais en train de repenser à mon enfance américaine - Nostalgie, quand tu nous tiens - lorsqu'il se mit à pleuvoir soudainement. C'est une des choses que je hais le plus en Corée, le temps peut changer d'une seconde à l'autre, comme ça. Il faut que je me dépêche, si je suis trempé je ne pourrais pas rentrer chez moi.
J'attrappe mon portable, le LG Chocolate Love. Ce téléphone ne pouvait aller à personne d'autre aussi bien qu'à moi : Fin, grand, profond, brillant, sexy...
La pluie s'arrête d'un seul coup. Qu'est ce que je disais ?! Foutu temps.
Au bout de trois secondes, je me rend compte que la mélodie jouée par le claquement des gouttes sur le sol ne s'est arrêtée, je..
" - Alors, tu attends quoi ?!
Jessica était là, debout, protégée des gouttes d'eau par un parapluie d'un blanc immaculé accentuant les traits de son beau visage, ses cheveux flottant comme si l'air alentour n'était en fait que de l'eau translucide et oxygènée, un air impatient se déchiffrant clairement sur son visage.
Je me lève, d'un bond, gracieux, souple et lui sourit d'un air à la fois embarassé et sexy.
- Mer..
- Tu vas où ?! Pas trop loin j'espère. J'ai pas envie de marcher longtemps avec ces nouveaux escarpins Prada.
Je l'adore.
- Je vais prendre un taxi, merci.
- Comme tu veux. Tu aurais juste pû m'inviter au café d'en face.
Je me retourne et me rend compte que je me trouve en plein centre de Séoul, ça m'était sorti de la tête.
- Tu veux boire un café ?!
- Non, c'était juste pour passer un peu de temps avec toi."
이젠 I feel a little confuse.
Et c'est ainsi que les rideaux s'ouvrirent sur notre version de
Romeo x Juliette.