For my fruit basket
Je me suis toujours demandée si un jour, j’allais pouvoir trouver l’amour. Je me le demandais tout les jours, toutes les minutes, toutes les secondes de mon existence, puis un jour l’amour est arrivé, je chantais sur le toit de mon lycée comme je sais si bien le faire pendant la pause du midi. Je ne savais pas que quelqu’un m’observait, il m’écoutait chanter sans me regarder, je n’étais peut-être pas à son goût. C’est vrai, je n’étais pas ce qu’on peut appeler une beauté fatale, je m’en fichais de toute manière, j’étais moi-même, c’est ce qu’il comptait pour moi. Si je me fais belle, c’est pour moi et non pour les autres, c’est comme ça que je fonctionne, ça parait tellement stupide comme réaction même enfantin, parfois on dit que les enfants ne grandissent jamais, c’est sûrement ce qu’il m'arrive, je n’arrive pas à grandir parce qu’on ne me regarde pas comme une femme mais comme une enfant de 11 ans qui vient d’avoir son premier petit ami, alors que c’est complètement faux, je suis toute seule depuis toujours. Je ne fais ps confiance aux hommes, ils ne pensent tous qu’à une chose malheureusement, c’est ce que j’ai pu constater. Mais, je l’ais aime de tout mon cœur, c’est stupide ?
Je ne savais pas à quoi il ressemblait, je ne pouvais que ressentir sa douce présence, son parfum qui sentait la cerise qu’on venait de cueillir, si sucré et si douce. Je m’efforçais de pouvoir reconnaître son parfum dans l’ensemble de l’école mais impossible, à croire que c’était mon imagination qui me jouer des tours. Le soir en rentrant chez moi, je me mettais parfois à pleurer, car je ne savais pas qui il était mais je l’aimais. Je voulais le voir et l’embrasser sans savoir à quoi il ressemble, l’amour se n’est pas l’apparence mais les sentiments n’est-ce pas ? C’est ce que ma mère me dit tout le temps, tu as peut-être un père qui n’est pas si attirant mais moi, il n’a rien fait pour que je l’aime, je suis tombée amoureuse, c’était un coup de foutre.
C’est ce qui m’était arrivée, mais pourquoi, je ne pouvais pas le voir ? J’avais beau cherché dans toutes les classes, dans tout l’établissement mais rien, je n’arrivais pas à sentir son odeur, je devais peut-être folle, mon cœur n’allait plus tenir, j’allais m’effondrer… Je tombe, je suis tombée, je n’arrive plus à me relever, je ne suis qu’une fille et rien de plus.
Mes parents m’ont appellés Hana. Je ressemblais à une fleure celon mon père quand ma mère à accouché, d’où mon prénom, Hana qui veut dire fleur en japonais. Mon père est coréen et ma mère japonaise, j’ai une chance incroyable celon mes amis d’avoir de si belle origine, je le pense aussi, ce n’est pas tout les jours qu’on va voir une fille s’appelait Park Hana au Japon. J’ai maintenant 15 ans et je suis en première année au Lycée Hokira à Osaka. Je vais vous raconter mon histoire qui parle d’une corbeille avec les fruits qui vont arriver petit à petit dedans, avec celui que je cherche depuis si longtemps, celui que j’aime depuis tellement d’année, dire que je n’avais que 12 ans quand j’ai senti son odeur la première fois. J’ai eu le coup de foutre comme pour ma mère et mon père, mais… Pourquoi, je n’arrive pas à le trouver ?
Nous étions en pleine saison des fleures de cerisier, le printemps, c’était ma saison préférée, j’étais toujours joyeuse à cette époque de l’année, je ne pensais qu’à chanter en allant au lycée. Je rêvais de pouvoir voler jusqu’à que mon corps disparaisse pour toujours. Mon père venait de mourir suite à un cancer, il ne restait que ma mère et moi. Ma mère faisait tout pour sourire même quand elle n’y arrivait pas, elle se forçait, je ne pouvais rien faire pour elle, à part la consoler et la prendre dans mes bras. Je ne comptais que sur moi et sur « lui » pour réussir ma vie. Les autres ne m’intéressaient pas, ce n’est pas eux qui vont m’aider à réaliser mes rêves, je ne vivrais pas avec eux n’y avec « lui ».
« Lui », j’y pense en ce moment, je ne l’ais toujours pas rencontrer. Mon cœur bat tout le temps dès que je pense à lui pourtant, je n’ai aucune image de lui dans ma tête, je ne vois qu’un homme sans visage tenant une cerise dans sa main voulant me l’offrir. J’accepte, m ais peut de temps après, il disparaît, je n’arrive jamais à le rattraper.
« Arrête de te faire du mal Hana, il ne viendra jamais », on me le dit à chaque fois que je pense à lui, si ça se trouve, c’est vraiment ma tête qui a un problème, il n’existe pas, ce n’est qu’un personnage que j’ai crée pour me sentir moins seule ? Impossible, il existe, je ne pourrai pas sentir une odeur aussi forte si il n’existait pas.
Comme tout les midis, je montais sur le toit pour chanter, son odeur était toujours là, quand je me retournais, elle disparaissait, sans comprendre pourquoi n’y d’où elle venait. Un arbre de Sakura était planté à cet endroit là, je m’y posais pour réfléchir et rêver de cet homme invisible. En rentrant de chaque pauses, j’étais toujours joyeuse parce que j’avais fait un beau rêve.
Cette odeur de cerise était dans ma salle de classe depuis peu de temps, elle me suivait jusqu’à chez moi, il me suivait ? Il me regardait ? Je ne savais pas, mais grâce à lui, je me sentais toujours heureuse maintenant, je faisais partager cette odeur à ma mère. Etrangement, elle souriait à chaque fois qu’elle l’a sentait. « Elle me rappelle ton père cette odeur, la première fois que nous nous sommes rencontrés ». Elle n’arrivait plus à pleurer avec le temps, se n’était qu’un souvenir selon elle. Elle a tourné la page, elle se sentait mieux c’est ce que je voulais. Parfois, mon père me regardait du ciel, je le savais, il me donnait beaucoup d’espoir pour que je puisse réaliser mes rêves, je le savais. Ma mère me disait la même chose, elle savait qu’il nous protégeait. Je le remerciais tout les soirs. « Papa, je t’aime, je t’aimerais toujours ».
La fin du printemps arrivait, l’été allait ouvrir ses portes. La chaleur, j’adorais ça ! Nous avions choisi de partir à la mer avec mes amis, grâce aux voitures de nos parents nous avions pu partir à 12, tout le long du trajet mes chansons sortaient de ma petite bouche recouverte de labello à la cerise, me faisant penser à celui que j’admirais dans mon cœur rouge comme une cerise.
Tout se déroulait tellement bien jusqu’à que la voiture de ma mère percute une autre voiture, mes yeux se fermaient, ils se fermaient encore et encore, jusqu’au moment ou je n’arrivais plus à les ouvrir, j’étais en train de couler, plus rien ne s’affichait, j’étais dans le noir, j’avais peur.
En me réveillant on m’appris que ma mère n’avait pas survécu et que ma meilleur amie aussi venait de mourir. Je ne savais pas comment réagir, je n’arrivais pas à pleurer. Pourquoi ? Le sentiment de perdre quelqu’un de cher à ses yeux ne m’atteignait plus depuis que mon père avait disparu, ma mère venait de le rejoindre, c’est ce qu’elle voulait depuis si longtemps. « Viens me chercher, s’il te plait, je sais que notre fille pourra vivre toute seule », c’est ce qu’elle disait tout les soirs avant de se coucher. Son vœu a été exaucé.
J’étais seule au monde maintenant…Jusqu'à que quelqu'un vienne me chercher à l'hôpital.
- Bonjour, je me présente, je m’appelle G-Dragon, je suis ton cousin.
Cette odeur, c’était… Impossible ça ne pouvait pas être lui.